PROPOSITION ELECTORALE

Economie

La crise de la Covid 19 aura encore creusé le fossé (déjà réel) entre les grosses multinationales et les sociétés plus petites déjà sur le fil du rasoir social, à la merci d’une probable faillite, d’une mise au chômage de nombreux collaborateurs et d’un échec personnel humain. Ce cauchemar économique est sans nul doute l’un des plus épouvantables que notre société de consommation ait eu à connaître et à subir.

Il est acquis que les PME ainsi que les indépendants sont des acteurs essentiels à la bonne marche de l’économie ordinaire, ils créent les richesses et la valeur ajoutée d’un pays. Ces secteurs d’activité sont sans doute les véritables héros de la stabilité financière de celles et ceux qui en dépendent, à commencer par l’état dont la rage taxatoire ne faiblit pas, ainsi malgré les innombrables charges qui pèsent sur le quotidien de leur exploitation, nos entreprises essayent de tenir bon.

Aujourd’hui, la menace d’étouffement est proche, nous devons les aider, leur donner un ballon d’oxygène, un nouveau souffle de pérennité, permanent, en allégeant les charges sociales, en répartissant mieux leurs échéances bancaires, en leur permettant également un meilleur accès aux prêts et aux aides financières, en les félicitant d’engager du local ou encore de former des collaborateurs.

En cette période sombre et particulièrement anxiogène, nous devons favoriser du « made in Belgium », nous devons retrouver du « crédit communal » et faire appeler de nos voeux toutes les initiatives d’entrepreneurs en les soutenant par des facilités de crédit. Nous devons rappeler à la région Wallonne de privilégier toutes ces PME qui surnagent et vivotent, contrairement à ces grosses boîtes pour qui les aides sont illimitées par cette même région Wallonne complètement politisée.

N’oublions jamais que l’état c’est nous, l’état c’est l’addition des citoyens d’un pays, forts de cela nous devons donner une nouvelle impulsion à cet état, une nouvelle orientation et sans doute une nouvelle politique de gouvernance, sans quoi nous irons tous dans le mur, en-ce-compris celles et ceux qui nous dirigent. Refusons cette Giga Banque qui fait la pluie et le beau temps sur le monde, cette banque qui influe sur le cours de nos produits de consommation quotidiens afin de faire d’énormes profits, cette banque qui s’appelle « cupidité » « convoitise » et « arrogance », refusons là, revenons à un organisme sain, coopératif, innovant, au sein duquel nos avoirs son protégés de tout.

S’agissant de l’Europe et son inertie, je citerai le général De Gaule qui s’y opposait, il disait :« comment voulez-vous déjà diriger un pays qui possède 350 sortes de fromages » ?